1ES3

BLOG du projet "11 septembre 2001" lycée Jean Renoir

samedi 28 mai 2011

D'UN 11 SEPTEMBRE A L'AUTRE 1973-2001














Soy americana

Si me hubieran preguntado hace poco de dónde soy, habría replicado, sin pensarlo mucho, que de ninguna parte, o latinoamericana,o tal vez chilena de corazón.
Hoy, sin embargo, digo que soy americana, no sólo porque así lo atestigua mi pasaporte, o porque esa palabra incluye a América de norte a sur, o porque mi marido, mi hijo, mis nietos, la mayoría de mis amigos, mis libros y mi casa están en el norte de California, sino también porque no hace mucho un atentado terrorista destruyó las torres gemelas del World Trade Center y desde ese instante algunas cosas han cambiado. No se puede permanecer neutral en una crisis. Esta tragedia me ha confrontado con mi sentido de identidad; me doy cuenta que hoy soy una más dentro de la variopinta población norteamericana, tanto como antes fui chilena. Ya no me siento alienada en Estados Unidos. Al ver el colapso de las torres tuve la sensación de haber vivido esa pesadilla en forma casi idéntica. Por una escalofriante coincidencia -karma histórico- los aviones secuestrados en Estados Unidos se estrellaron contra sus objetivos un martes 11 de septiembre, exactamente el mismo día de la semana y del mes -y casi a la misma hora de la mañana- en que ocurrió el golpe militar de Chile, en 1973. Aquél fue un acto terrorista orquestado por la CIA contra una democracia. Las imágenes de los edificios ardiendo, del humo, las llamas y el pánico, son similares en ambos escenarios. Ese lejano martes de 1973 mi vida se partió, nada volvió a ser como antes, perdí a mi país. El martes fatídico de 2001 fue también un momento decisivo, nada volverá a ser como antes y yo gané un país.
Isabel Allende Mi  país inventado

Si l’on m’avait demandé, il n’y a pas si longtemps, d’où j’étais, j’aurais répondu, sans y réfléchir, que je n’étais de nulle part, ou latino-américaine ou peut-être chilienne de coeur.
Aujourd’hui, pourtant, je dis que je suis américaine, pas seulement  parce que c’est ce qu’en témoigne mon passeport, ou parce que ce mot inclut l’Amérique du nord au sud, ou parce que mon mari, mon fils, mes petits enfants, la plupart de mes amis, mes livres, et ma maison sont dans le nord de la Californie mais aussi parce qu’il y a peu, un attentat terroriste a détruit les tours jumelles du World Trade Center.
 A ce moment là, certaines choses ont changé. On ne peut pas rester neutre lors d’une crise. Cette tragédie m’a confronté au sens de mon identité ; je me rends compte, qu’aujourd’hui je fais partie de la population bigarrée nord-américaine autant que chilienne, avant.
En voyant les tours s’effondrer, j’ai eu la sensation d’avoir vécu ce cauchemar quasi à l’identique. Par une terrifiante coïncidence- karma historique- les avions détournés ont percuté leurs objectifs un mardi 11 septembre, exactement le même jour de la semaine et du mois- et presque à la même heure dans la matinée- où se produisit le coup d’état militaire au Chili, en 1973. Ce fut un acte terroriste orchestré par la CIA contre une démocratie. Les images des immeubles qui brulent, la fumée, les flammes et la panique sont semblables dans les deux scènes. Ce lointain mardi 1973 ma vie s’est déchirée, rien n’était plus comme avant, j’ai perdu mon pays. Le fatidique mardi 2001 a aussi été un moment décisif, rien ne sera plus comme avant, et moi, j’ai gagné un pays.

Mon pays réinventé



Tarea : « Yo gané un país » Explica precisamente lo que quiere decir Isabel Allende.
Expliquez ce qu'Isabel Allende exprime lorsqu'elle dit "moi, j'ai gagné un pays"


Extraits de textes des élèves:



El documento es una autobiografía de Isabel Allende. Aborda la cuestión de la identidad y de dos atentados similares en Chile y en Estados Unidos.
El 11 de septiembre de 1973, la autora asistió al golpe de estado militar en Chile, está directamente concernida ya que hace parte de la familia del presidente derrocado, Salvador Allende.
Tuvo que exiliarse, fue a varios países y se instala en EEUU, allí comienza una nueva vida.
Se sentía latinoamericana debido a su país de origen y a los numerosos países de cultura muy próxima debido a la lengua donde pasó su vida.
Perdió un país porque tuvo que exiliarse pero ganó otro con el acto terrorrista, se reconoce en estas dos catástrofes.
El 11 de sptiembre del 2001, sintió la misma emoción, el mismo pavor que otros americanos. Ha sido tristemente afectada por las imágenes.
 Podemos concluir que un acontecimiento inhabitual puede hacernos tomar consciencia o confirmar quiénes somos.
 
Le document est une autobiographie d’Isabel Allende. Elle aborde la question de l’identité et de deux attentats similaires au Chili et aux Etats Unis.
Le 11 septembre 1973, l’auteur a assisté au coup d’état militaire au Chili, elle est directement concernée car elle fait partie de la famille du président déchu, Salvador Allende.
Elle a dû s’exiler, elle parcourt plusieurs pays puis s’installe aux Etats Unis, là commence une nouvelle vie.
Elle se sentait latino-américaine, à cause de son pays d’origine, des  nombreux pays où elle a vécu, proches par leur langue.
Elle a perdu un pays parce qu’elle a dû s’exiler et elle en a gagné un autre avec l’acte terroriste, elle se reconnaît dans ces deux catastrophes.
Le 11 septembre 2001, elle a senti la même émotion, le même effroi que les autres américains. Elle a été tristement affectée par les images.
On peut ajouter qu’un évènement inhabituel peut nous faire prendre conscience ou confirmer qui nous sommes.

 Antoine


Isabel Allende se exilió a Estados Unidos después del golpe de estado de Augusto Pinochet el 11 de septiembre de 1973. Chile pasó de una democracia a una dictadura e Isabel Allende no puede identificarse con la dictadura de su país, por eso dice que perdió a su país.
Ese día, la ciudad de Nueva York estuvo sumida en el caos como en Chile en el 73.
Al final la autora dice « yo gané un país » porque su sentimiento de identidad ha cambiado, se identifica con las víctimas del World Trade Center. Es un sentimiento de empatía.

Isabel Allende s’est exilée aux Etats Unis après le coup d’état d’Augusto Pinochet du 11 septembre 1973. Le Chili est passé, d’une démocratie à une dictature et I. Allende ne peut pas s’identifier à la dictature de son pays, c’est pour cela qu’elle dit avoir perdu son pays.
Ce jour là, la ville de New York a sombré dans le chaos comme le Chili en 73.
A la fin, l’auteur dit « j’ai gagné un pays » parce que son sentiment d’identité a changé, elle s’identifie aux victimes du World Trade Center. C’est un sentiment d’empathie.

 
Yassine

El 11 de septiembre de 2001 ha sustituido el lazo cultural como base de la elaboración de su identidad.
En esta nueva lógica, la inscripción social de Isabel Allende ya no está asegurada por una pertenencia cultural sino impuesta por una historia asumida, el atentado del 2001.
Ganó un país porque sintió que los EEUU de hoy, a parte del patriotismo, es un país mucho más humano, mucho más vulnerable, más realista también, porque la realidad de la mayor parte del mundo es la inseguridad, el dolor, la pobreza, la guerra y la muerte.
El dolor puso a todo el mundo al mismo nivel.

Le 11 septembre 2001 a substituté le lien culturel comme base de l’élaboration de son identité.
Dans cette nouvelle logique, l’inscription sociale d’ Isabel Allende n’est plus assurée par une appartenance culturelle mais imposée par une histoire assumée : l’attentat de 2001.
Elle a gagné un pays parce qu’elle a senti que les Etats Unis d’aujourd’hui, mis à part le patriotisme, sont un pays beaucoup plus humain, beaucoup plus vulnérable, plus réaliste aussi, parce que la réalité du monde est l’insécurité, la douleur, la pauvreté, la guerre et la mort.
La douleur a mis tout le monde au même niveau.
 


Ibrahim


Su corazón es chileno. Es su origen, Está presente en su vida con la lengua,la cocina, la cultura pero los Estados Unidos vinieron a instalarse en su corazón.
El sentimiento de pertenencia a un país no es tan evidente. En los papeles podemos tener una nacionalidad pero hay que sentirse cerca de los valores del país, las prácticas, las leyes.
 
Son cœur est chilien, c’est son origine. Il est présent dans sa vie avec la langue, la cuisine, la culture mais les Etats Unis sont venus s’installer dans son cœur.
Le sentiment d’appartenance à un pays n’est pas évident. Sur les papiers on peut avoir une nationalité mais il faut se reconnaître dans les valeurs du pays, dans ses pratiques et ses lois.

Zorica

vendredi 27 mai 2011

ON EN PARLE

Un 11 septembre sur les planches de la Comédie 





Ce sera l'évènement culturel de la rentrée ! Du 21 août au 6 septembre 2011, 45 jeunes lycéens de Seine-Saint-Denis, inscrits depuis plus d’un an dans un projet théâtral exceptionnel, répéteront pendant 15 jours à Saint-Étienne en vue de créer le spectacle 11 septembre 2001 de Michel Vinaver. 


Conçu par Arnaud Meunier en lien avec deux artistes emblématiques de la jeune scène française contemporaine (Rachid Ouramdame, chorégraphe et Jean-Baptiste André, artiste de cirque) et cinq acteurs professionnels de la compagnie La mauvaise graine, ce spectacle est créé à partir de la pièce de Michel Vinaver 11 septembre 2001 à l’occasion du 10e anniversaire des attentats du World Trade Center. Présenté à Paris pour l’ouverture de la saison du Théâtre de la ville les 10 et 11 septembre prochains, le spectacle sera aussi à l’affiche du Théâtre Jean Dasté pour deux représentations exceptionnelles en avant-première, le dimanche 4 septembre à 16h et le lundi 5 septembre à 20h.

Un processus de création au long cours avec les lycéens

3 classes et leurs enseignants sont impliqués depuis plus d’un an dans cette aventure qui dépasse la simple représentation théâtrale. Il s’agit d’un véritable parcours de réflexion et de création autour des problématiques soulevées par le texte de Michel Vinaver (et par l’événement lui-même, évidemment). Des rencontres, des spectacles, des films ou des expositions ont permis à tous ces jeunes de s’interroger et de débattre sur ces attentats (ils avaient entre 6 et 9 ans au moment des faits). Après 100 heures d’ateliers, 5 week-ends de répétitions, 3 semaines de stages dont 2 à l’Ecole de la Comédie de Saint-Étienne, ces jeunes lycéens ont conscience de participer à une aventure d’une richesse inédite.

Un documentaire présenté sur France 2

Témoignage de l’ensemble du processus de travail partagé par ces 45 lycéens et les différents professionnels qui les ont accompagnés pendant l’élaboration de cette œuvre, un documentaire de 90 minutes réalisé par Guy Girard sera présenté sur France 2 ultérieurement.

    * Les personnes qui souhaitent en savoir davantage sur ce projet et participer à l’aventure en hébergeant un(e) ou deux lycéen(ne)s présents à Saint-Etienne du 21 août au 6 septembre 2011, peuvent contactez Patricia Gavilan pour obtenir les renseignements nécessaires au 04 77 25 11 23

http://www.zoomdici.fr/actualite

mardi 24 mai 2011

ON EN PARLE

JDD Paris  |  24/05/2011 - 17:11

 Le Théâtre de la Ville fait peau neuve


La saison 2011-2012 au Théâtre de la Ville à Paris a été dévoilée et aura comme ambition de rapprocher la danse, la musique et le théâtre pour ses 480 représentations qui se tiendront à partir de la rentrée prochaine. La prochaine saison se veut également plus accessible aux non-abonnés du lieu. La première création attendue sera "11 septembre 2011", mettant en scène 45 lycéens de Seine-Saint-Denis. Mais le Théâtre de la Ville attirera également de nombreux metteurs en scène et artistes étrangers, comme le Suisse Luc Bondy, l’Italien Romeo Castellucci ou l’Argentine Lola Arrias.

lundi 23 mai 2011

ON EN PARLE

Enfants le 11 septembre, ils rejouent le drame au théâtre 10 ans après

Le 11 septembre 2001, ils n'étaient que des enfants. Dix ans plus tard, des lycéens de Seine-Saint-Denis de 20 nationalités affronteront le trac sur la scène du Théâtre de la Ville dans le cadre du projet "D'un 11 septembre à l'autre".
"Cet événement a bouleversé le monde et la question est de savoir comment ça se passe après", explique Maxime, 17 ans, du lycée Evariste-Galois de Noisy-le-Grand. "Après les attentats, il y a eu les clichés sur les musulmans et un amalgame avec les terroristes, la communauté musulmane en a beaucoup souffert", regrette cet adolescent âgé de 7 ans à l'époque, qui se souvient des images les plus fortes à la télévision.
Mais pourquoi avoir choisi des élèves issus de trois lycées de Seine-Saint-Denis ? "Ils ont davantage vu leur vie changer après les attentats du 11 septembre, avec la montée de l'islamophobie, la recrudescence de la méfiance. Mais ils ne savaient pas que c'est à ce moment que les choses ont basculé, l'idée est donc de leur redonner cette perspective historique", explique Arnaud Meunier, metteur en scène de la pièce "11 septembre 2001", écrite par Michel Vinaver peu de temps après les attentats.
Depuis la rentrée de septembre, ces 45 élèves travaillent sur ce spectacle à travers des ateliers de théâtre mais aussi en rencontrant d'autres équipes artistiques, un ethnologue ou en allant voir des pièces dans des théâtres parisiens. Cinq comédiens professionnels jouent aux côtés des lycéens.
Vendredi, ils répétaient tous ensemble une dernière fois au Théâtre de la Commune à Aubervilliers, avant de se retrouver à la Comédie de Saint-Etienne pour de nouvelles répétitions en août puis au Théâtre de la Ville à Paris pour la création du spectacle en septembre.
"C'est une pièce où sont entrelacés les différents témoignages recueillis par l'auteur, qui seront interprétés par les lycéens en français, mais il y a un choeur qui accompagne le texte et qui, lui, sera en anglais", ajoute M. Meunier.
Sabrina, jeune fille de 16 ans du lycée Voillaume d'Aulnay-sous-Bois, fait partie de ce choeur. "J'ai doublé mes notes en anglais et je suis certaine que c'est grâce à ça car je m'intéresse plus à la langue qu'avant et ça c'est un vrai bénéfice", se réjouit-elle.
"L'idée est de construire un projet avec une ossature à la fois artistique, éducative et culturelle afin d'ouvrir le regard de ces jeunes", précise Jean-Michel Gourden, directeur de l'association Citoyenneté jeunesse, qui a participé au projet.
"Cette expérience me plaît, ça me libère!", lâche Diana, adolescente de 16 ans d'origine africaine du lycée Jean-Renoir de Bondy. "Je joue le personnage de George W. Bush, c'est un bon challenge" et "ce qui est très intéressant, c'est le travail que l'on fait sur nous-même, avec un travail sur la mémoire, la concentration ou encore l'articulation", affirme-t-elle.
Même constat pour Sabrina, qui n'en revient pas "d'oser aujourd'hui prendre la parole en public". "Avant j'avais honte mais grâce à cette expérience je fais abstraction des autres", se félicite-t-elle.
"On les a vu s'épanouir au fil du temps, ils nous disent se +sentir importants+, c'est un formidable retour", raconte Philippe Durand, un des comédiens professionnels de la pièce, qui anime des ateliers hebdomadaires dans les trois lycées.
"C'est un vrai spectacle artistique et pas un simple spectacle de fin d'année, je ne pensais pas que ça allait être aussi gros", explique Diana, des étoiles dans les yeux.
AFP
www.paris.maville.com

dimanche 22 mai 2011

SOIRÉE 21 MAI

Tous ensemble à la Villette pour un pique nique et le concert de Abd Al Malik.


Juulie Kitty-Shoou
Un grand Merci a citoyennete jeunesse pour cette sortie . Concert juste énorme. Facebook 11 septembre







mercredi 18 mai 2011

EXPOSITION "WATCHERS" OLIVIER CULMANN

RÉACTIONS A CHAUD...

Autour, New York 2001-2002

Olivier Culmann scrute les visages des passants autour des ruines du World Trade Center et saisit le reflet de leurs doutes sur cette réalité. Il explore ainsi le hors-champ de la  catastrophe, la répercussion de l’actualité et sa résonnance sur les vivants. Cette série de photographies a remporté le prix Scam Roger Pic en 2003.

C’est bizarre, toutes les photos ont été prises au même endroit du même point de vue. Au début les gens observent puis après, ils sont en mouvement, ils se sont habitués (au vide laissé par les tours)  
                                                                                              Sidra
Il y a une drôle photo où  l’on voit un homme avec un sac 'à manger' comme chez Mac Do, il passe...
La vie reprend son cours…                                                    Zeineb

Tout le monde regarde, même ceux qui ne sont pas newyorkais.
                                                                                                Julie

Quelle portée universelle peuvent avoir ces photos, sans légendes ni contexte par exemple ?
                                                                                        M. Karkel
C’est forcément un évènement captivant, artistique par exemple…
                                            Steffi
On imagine personnellement une histoire.               
                                            Zorika




Les journaux télévisés du monde le 11 septembre 2001


Une télévision diffuse en boucle les journaux télévisés du monde entier, en version originale, lors des flashes info de l’attentat du World Trade Center..



- Même sans sous-titres on devine les discours. Par les voix off qui traduisent l’émotion ou celle des journalistes. Par exemple l’expression « Oh my god » répétée trois fois.

- On s’attend à une distance de la part des journalistes mais ils sont submergés par l’émotion.
Il y a une confusion. On entend le nom de  Jennifer mais on ne sait pas si c’est un témoin ou une journaliste.

- Les infos en direct, les voix off, parfois la sonnerie d’un téléphone. On vit tout ça avec la même angoisse que les journalistes ou les témoins.

- Les témoins de l’effondrement de la deuxième tour réagissent, parfois, même avant le journaliste présent sur les lieux.


Watching TV

Olivier Culmann saisit les téléspectateurs du monde dans leur intimité. Cette série de portraits a remporté le 3e prix du World Press Photo dans la catégérorie « sujets contemporains» en 2008.


-    C’est très original!
-    On se reconnaît.
-   On peut imaginer les émissions que les gens regardent à leurs expressions ou attitudes : quand le couple  se  tient par la main, il regarde un film d’amour !

-   On voit bien les émotions des téléspectateurs : L’expression de l’homme qui apprend la réélection de Bush ou la fille qui pleure devant Grey’s Anatomy.

-    Les photos ont été prises dans plein de pays différents mais ce sont les mêmes séries que chez nous ou des films américains.

-    On identifie les différents pays par les décors ou les vêtements, le salon marocain par exemple.

-    Les différentes postures : on n’a pas la même posture en fonction du type d’émission que l’on regarde. On ne s’affale pas devant les infos…

-    Il y a une photo où l’on a l’impression que la télé est vénérée, elle est entourée d’un meuble doré, comme un autel. Le décor est tellement important qu’on ne la voit presque plus, en plus, tout en haut, il y a une sourate du Coran.


Le 12 mai à l'Espace Baudouin Paris 20ème.


EXPOSITION "WATCHERS" OLIVIER CULMANN

    Aujourd'hui, dans le cadre de notre parcours éducatif, nous avons visité une exposition de photographies d'Olivier Culmann intitulée "Watchers" au Pavillon Carré de Baudouin à Paris.
    Dans cette exposition, la série de photos qui est exposée a pour thème "Autour, New York 2001-2002" après les attaques des tours jumelles, le 11 septembre 2001. Ce photographe a une façon bien à lui de capturer ses clichés en se servant du regard de ses "victimes" qui elles-mêmes s'interrogent sur la réalité de ce qu'elles voient : est-ce possible? est-ce la réalité? ou leur esprit est-il en train de leur jouer un tour ?
  Tout d'abord, lorsque nous pénétrons dans le premier hall, nous voyons plusieurs photographies qui se suivent les unes après les autres de mois en mois voiremême d’année en année. Nous pouvons constater la gravité de l'évènement, le doute des gens sur cette réalité cependant, de photo en photo nous nous apercevons que les regards, les émotions sont beaucoup moins marqués sur les visages des passants.
    Ensuite, nous sommes entrés dans un genre de "salon" où était positionné un téléviseur qui diffusait les images du crash de différents journaux télévisés
du monde entier le jour des attaques. Le but du photographe est de capté le regard dubitatif des passants sur ce qu'il y avait derrière eux: c'est à dire plus grand chose.
    Nous avons continué la visite, et nous avons complétement changé de thématique: "Watching TV". Il s'agit à présent de regarder des gens qui regardent eux mêmes leur télévision, des émissions de télé, des séries que nous connaissons tous ou presque ainsi que des grands classiques, dans plusieurs pays différents: Maroc, Inde, États-Unis, Mexique, Nigeria, Royaume-Uni, Chine, France. Ces téléspectateurs sont hypnotisés par les images qui défilent dans leur téléviseur. Olivier Culmann capte cet instant où l’attention se relâche, où la conscience s’endort, face à la télé, nous avons l’impression de les connaître car c'est notre propre reflet qui est représenté. Une des photos nous montre un couple de marocains attablé,  le coude sous le menton, une autre, nous montre un jeune homme affalé dans un canapé puis une troisième, un couple de pakistanais confortablement installé dans des fauteuils. Leur point commun? Ils sont tous captivés par ce qui est en train de défiler sur leurs écrans. Sur d'autres photographies, les téléviseurs sont photographiés tout seul.
   A un moment de la visite, je me suis retournée et si j'avais eu un appareil photo sur moi, j'aurais à mon tour pu prendre l'expression de mes camarades regardant les photos, on pouvait lire un tas d'interrogations, d'expressions sur leur visage, certains faisaient la moue, d'autres esquissaient sourire, puis quelques autres commentaient vivement une des photos de l'après "11 septembre 2001". 
   Si vous voulez vous rendre compte par vous-même, cette Exposition "Watchers" dont l'entrée est gratuite est encore ouverte jusqu'au 11 juin 2011, il ne vous reste plus qu'à prendre un ticket de métro et vous rendre au Pavillon Carré de Baudouin à Paris dans le 20°, ressentir ce que nous, jeunes étudiants avons ressentis en voyant ces clichés mémorables ...
                                                                                                          Caroline M.

jeudi 12 mai 2011

MICHEL VINAVER à Jean Renoir






Un magnifique moment partagé!
Voici la lettre de Michel Vinaver adressée aux jeunes de 1ES3 reçue le 12 mai.
Merci, un grand merci!

mercredi 11 mai 2011

MICHEL VINAVER à Jean Renoir

Michel Vinaver est à Jean Renoir aujourd'hui, 12 mai sous le signe du cosmopolitisme.
Chaque élève posera une question dans sa langue d'origine à Michel Vinaver et
on finira autour d'un goûter de spécialités du monde préparées par les jeunes.
Voici un petit extrait de l'échange.

MICHEL VINAVER à Jean Renoir


Grâce à Monsieur Vinaver, nous avons découvert,
Une pièce pleine de merveilleux vers,
À la lecture de celle-ci, nos cœurs s'accélèrent,
Et on se retrouve ainsi dix années en arrière.

Cette pièce nous réunit,
Autour d'un évènement tragique,
Malgré un triste récit,
nous fait vivre des moments magiques.



Notre rencontre n’était pas due au hasard,
elle est due au fruit de votre magnifique art,
Cet art a pour source le plus gros des cauchemars,
Mais s'il n'en tenait qu'à nous, à vous iraient tous les Oscars.


À travers la représentation nous rendons hommage,
Aux milliers de victimes de tout âge.
Aux proie de ce massacre, de ce carnage,
Ceux qui n'auront pas la chance de lire vos pages.



Du haut de nos dix-sept années,
Cette pièce nous allons jouer,
Ainsi le souvenir dans les esprits, restera gravé,
Et l'horreur de ce jour sera toujours d'actualité.


Vous qui avez donné vie à cette pièce, avec adresse,
Pouvez être sûr, que son cœur battra sans cesse.
Vos paroles pleine de délicatesse,
Traverseront les âmes avec finesse,
Et atteindront, nous l'espérons,
Les pensées de la présente jeunesse.

Zorika, Maroua & Sidra.

dimanche 1 mai 2011

STAGE D'AVRIL

Du lundi 11 au vendredi 15 avril, notre semaine de répétition se passait au forum de Blanc-Mesnil, que l'on connait par cœur maintenant. (Coulisse, loge, partie cachée pour traverser les coulisses,...)
Toute cette semaine, on a répété spécialement le texte, on a été quelques fois répartis par petits groupes avec les comédiens pour travailler la partie que l'on connaissait. Concernant les témoignages, je me suis rendue compte qu'il ne fallait pas le réciter mais le raconter, ce qui était assez difficile. A chaque séance on commençait par un échauffement qui variait : on échauffait nos corps et nos voix en chantant "Au clair de la lune" dans une autre version et le jeudi en se prenant pour Liza Minnelli sur la chanson "New York, New York".
Nous avons ensuite fait un "monstre", c'est à dire on a joué la pièce en entier mais sans mise en scène juste le texte pour que l'on voit à quoi ressemble la totalité. Arnaud nous a expliqué que l'on allait travailler sur les différentes parties de la pièce que l'on appelle « des tableaux ». On a donc commencé par le premier tableau qui commence par la voix masculine non identifiée jusqu'au dernier tableau de Bush, Ben Laden et la voix de la jeune femme  que l'on a pas vraiment répété parce que l'heure de partir approchait. Durant ces jours, il y a eu des moment où un groupe ne faisait rien, on était le public et comme le dit Nathalie, c'est pendant ces moment que l'on apprend, ça fait partie du rôle du comédien. Il faut juste s'y habituer même si quelque fois c'est un peu long.




Vendredi, jour J pour notre restitution devant nos familles et un public. Cette journée a été plus intense que les autres, on a répété dans les moindres détails les trois premiers tableaux avec l'habillage-déshabillage et celui de Doreen Smith que l'on allait présenter. On était comme de vrais comédiens avec les entrées en coulisses sans bruit. 
18h30, les premiers parents commencent à arriver. 
18h50, échauffement collectif avant de jouer. 
19h00, projection du teaser, montée du stress, restitution, affichage de nos photos lorsque l'on avait 6-7 ans. 
Vers 20h : Fin, nous avons eu les encouragements de Michel Vinaver avant d'aller "boire un verre".
Fin de cette semaine de théâtre qui s'est très bien terminée avec un groupe plus soudé que jamais et une belle présentation qui montre que l'on a bien augmenté d'un cran pendant ces répétitions.
Après tous ces efforts, on mérite bien une semaine de vacances !

Sindy P.